La Comuna 13 appartient à Medellin qui appartient à la Colombie. Mais ce qu’il en ressort lorsque l’on visite ce quartier au passé empreint de douleurs, c’est que la Comuna 13 n’appartient à rien ni personne. La Comuna 13 est la Comuna 13 et c’est tout. Elle se suffit à elle-même, son nom désormais légendaire trace dans le ciel des nuées d’espoir, de résilience et d’amour.
—La vie a voulu que j’écrive mon article ici à Las Colonias, ce petit barrio fait de planches de bois rafistolées et d’amour abîmé. La vie fait bien les choses parce que, bien qu’éloignés par de longs kilomètres en travaux, ces deux endroits sont similaires en de nombreux points. Je pense notamment aux mots solidarité, bienveillance, bruit, avenir, vie, ouverture et simplicité—
La première fois, c’était avec Yoan. A l’époque je commençais seulement à prendre mes marques au sein de la tentaculaire et fascinante Medellin. La ville me paraissait sauvage, douce et brutale. Je savais que j’aurai besoin de plusieurs prises pour appréhender la Comuna 13, ce quartier coincé dans des montagnes d’un vert irréel.
Les recommandations veulent qu’on visite le quartier en tour guidé. C’est ce que nous donc avons fait, dociles touristes que nous sommes. Nous sortons de la station de métro San Javier, c’est là que débutent les free walking tours qui se multiplient depuis maintenant plusieurs années. Les touristes sont au rendez-vous, il y a foule. Je ne m’attendais pas à ça, je ne m’attendais à rien de toutes façons. On m’avait tellement parlé de cette Comuna 13 que j’y allais à l’aveugle sans attentes et avec seulement quelques bribes floues d’informations. Mais quand même, autant de curieux pour une favela aux souffrances passées et toujours un peu présentes, c’est quoi cette histoire ? Une question qui me tourmentera longtemps.
La visite commence, la guide est une habitante de la Comuna et avec ses mots d’anglais qu’elle est fière de prononcer, elle nous raconte l’histoire du quartier. Elle nous raconte la violence, elle nous raconte le pourquoi, elle nous raconte les flingues, elle nous raconte les paramilitaires, elle nous raconte les graffitis, elle nous raconte la peur. Moi, je suis un peu dissipée, le groupe est trop grand et au plus nous nous enfonçons dans la Comuna 13, au plus ses paroles se font lointaines. De toutes façons, je préfère m’imprégner, lever les yeux aux ciels, sentir, regarder autour de moi. Je ne le sais pas encore mais j’aurai tout le loisir de la vivre pleinement, cette vibrante Comuna 13. En plus nous rencontrons des Français super sympas et bon moi, parler, j’adore ça. Ma concentration n’est plus qu’un lointain souvenir.
Après 3h intenses et bruyantes au cœur des tortueuses rues qui dessinent ce quartier unique, je suis fatiguée. Soyons honnêtes, je suis peu enchantée par ce free tour. Mais quelque chose opère en moi, quelque chose de totalement indescriptible. Je me sens touchée au plus profond de mon être. Les regards et couleurs m’ont émue. J’ai vu dans les routes bringuebalantes, celles qui s’étalent sur la hauteur, une beauté pure. Il règne ici une énergie incroyable, une énergie qui parcourt mon corps et m’électrise. Ce que je ressens est magique et je le ressentirai à chacune de mes visites.
Nous décidons de prolonger l’expérience sans guide cette fois, mais autour d’une bière artisanale avec nos nouveaux amis français. Mouad est journaliste, Manar bossait dans la comm/la musique. Forcément, on a des points en commun et puis j’aime bien leurs personnalités, leur humour.
Simon, c’est le mec qui nous entend parler français et qui, ce soir-là, avait une terrible envie de pratiquer sa langue maternelle. Simon, il est moitié colombien, moitié suisse et il vit maintenant au sein de la Comuna 13, dans la zone Independencia 2, celle dans laquelle les touristes ne s’aventurent pas. Simon, je pourrais écrire 10 pages sur lui tellement il a un cœur qui me donne envie d’aimer l’humanité dans son entièreté. Simon, il est hors du temps, hors des fioritures, hors du superficiel. Simon, il aide et donne sans attendre en retour et c’est en le constatant que je réalise à quel point c’est rare.
On discute rapidement avec lui mais ses paroles sont englouties par les enceintes qui hurlent à mourir et je ne comprends qu’avec les gestes qu’il nous invite chez lui. Nous hésitons un peu. Il fait nuit, on ne sait pas pourquoi il semble si pressé et pourquoi un mec louche l’attend*, les rues sont désertes et si le quartier est désormais « safe », on sait qu’il existe encore des coins dangereux. Mais plus que jamais, mon instinct (de plus en plus aiguisé) me crie que c’est OK, on est en sécurité avec Simon.
Nous avons eu raison de suivre Simon. Et mon instinct aussi.
Simon nous entraîne dans une petite visite nocturne improvisée à travers les étroites rues sombres pleines de mystères. On ne voit pas grand-chose, les éclairages manquent cruellement. Quelques gosses qui courent, quelques mecs flippant qui zonent et qui nous scannent de la tête aux pieds. Ils doivent vraiment se demander ce qu’on fout là. Je suis heureuse de ne pas être toute seule. Après une centaine de crottes de chiens habilement évitées, des échafaudages bancals traversés avec succès et des hochements de têtes qui valident notre incursion quelque peu incongrue, nous arrivons chez Simon. Sa maison, c’est des murs, un lit, une salle de bain sans porte et le plus important : un studio de musique dans lequel les rappeurs du quartier défilent. Il n’y a pas grand-chose, c’est simple et on s’y sent étrangement bien. Nous dégoupillons quelques bières sur sa terrasse qui offre la vue la plus imprenable sur la Comuna 13 : les chaudes lumières des maisons brillent dans la nuit et donnent aux montagnes une saveur de réconfort, d’éternité. Je me laisse bercer par la brise du soir. Je me perds dans les étincelles de la nuit. Je parle et je me tais. Je savoure chaque instant.
Nous rentrons chez nous, nous reprenons notre route, notre chemin en se disant que la vie offre parfois des cadeaux d’une valeur inestimable. Je ne reverrai plus Mouad et Manar mais je n’oublierai jamais ce moment dément passés ensemble.**
Je commence mon mois à Medellin, j’ai encore beaucoup de choses à découvrir, à voir et à savourer mais je n’ai qu’un nom dans la tête : la Comuna 13. C’est là-bas que je veux retourner, c’est là-bas que je veux comprendre, c’est là-bas que je veux arpenter les rues. J’en voulais davantage que ce que les tours réservent aux touristes. Je voulais la vérité. Je voulais l’authenticité. Qu’à cela ne tienne. Je recontacte Simon et je lui explique que j’ai envie de rencontrer les habitants de la Comuna, que j’ai envie de parler et de photographier. Ni une ni deux, le rendez-vous est fixé, j’irai photographier Simon et ses potes samedi matin pendant un entraînement de boxe. Je suis excitée et j’ai un peu peur. Moi, la grande blanche dans un milieu de mecs de la street, qui plus est dans une zone dans laquelle les touristes ne mettent pas les pieds … on est sûrs ? Sortir de sa zone confort n’a jamais eu autant de sens pour moi. Et encore une fois, j’ai eu tellement de raison de suivre mes envies profondes, mon instinct.
Je débarque à 7h30, les rues sont désertes, la vue est comme toujours, sublime. Une brume épaisse enveloppe la ville, un vautour se plante sur un poteau électrique, le ciel se révèle lumineux mais couvert et moi je promène mes yeux entre tous ces éléments qui me font rêver, m’emmènent ailleurs. Je savoure le calme qui plane, je sais qu’il ne durera pas et que bientôt, la ville se confondra dans le bruit. J’adore ces petits moments très courts, ces petits moments qui définissent avec poésie le pré réveil d’un endroit.
Simon arrive. Il se met à pleuvoir. Il m’accueille chez lui avec un café et une petite omelette. Je reçois tellement, je suis reconnaissante pour toujours. Après de longues minutes passées devant la pluie fine qui semble ne pas vouloir s’arrêter, nous décidons que tant pis, let’s go. Je rencontre Miguel, Cleider et Santiago. Je n’avais aucune raison de stresser, ces mecs sont incroyables, je me sens immédiatement à l’aise avec eux. Je shoote. On parle. On rigole. La pluie ne s’arrête pas. Ils prennent l’appareil. Ils prennent la pause.
A partir de ce jour-là, je me sens comme intégrée et je ne cesserai plus de ramener ma tronche au cœur de l’Independencia 2.
J’aime bien parler avec Miguel, ce mec m’impressionne. Il est là avec ses allures de dur et son look de bad boy et puis soudain il me parle de yoga et de méditation. Plein de surprises, de subtilités, de douceur acérée. Miguel a 26 ans alors les années 2002-2006, la période pendant laquelle la C13 se faisait défoncer, il s’en rappelle bien. On discute de quand la Comuna 13, c’était vraiment la merde. De quand les paramilitaires étaient partout. De quand sortir de chez soi ressemblait à l’enfer. Les forces armées avaient pris le pouvoir afin de déloger les guérillas, les cartels de drogue et autres gangs locaux. Ça pétait dans tous les sens, l’humanité n’était plus qu’un mot nébuleux et étranger. Les enfants se faisaient exploser, les femmes violer, les hommes tuer. Il me parle de tout ça et je ressens dans ses mots et ses gestes une telle émotion, une telle souffrance. Ça me retourne. « La guerra al desayuno, la guerra al almuerzo, la guerra a la cena ». Je ne peux pas imaginer, je ne pourrai jamais imaginer. La terreur et la violence sont des termes que je connais mais qui sont finalement si loin de moi, de ma vie.
Je n’avais pas perçu autant d’humilité, de respect et d’humanité dans le regard d’un homme depuis bien longtemps.
À la Comuna 13, ça traîne en bande, ça chante et ça danse dans la rue. L’art se décline sur les murs, dans la tête, sur le sol, dans les airs. Il n’est pas un accessoire, il est vital. C’est lui qui a tout changé, c’est lui qui a permis cette douce distance avec la violence. Il a transformé le quartier, il l’a embelli, il l’a adouci. Il a apporté l’espoir et une forme de paix. Il est devenu un business également puisque les touristes du monde entier viennent admirer les sublimes graffitis ainsi que le hip hop dansé sur les pavés et le rap craché dans les bars aux ambiances folles. Mais pour une fois, c’est un business crée par les artistes et s’il se limite pour le moment au quartier de l’Independencia 1, je sais qu’il est amené à grandir et que bientôt, les habitants de l’Independencia 2 pourront également générer des profits. C’est d’ailleurs ce qui me fait peur. Le tourisme de masse (car de ça dont il s’agit) présent à la Comuna 13 m’effraie un peu et je ne pense pas que les guides soient toujours très qualifiés ou très honnêtes. Et puis, par exemple, que penser de cet escalier électrique qui a l’air de plus servir aux touristes qu’aux locaux ? L’étiquette happy end qu’on souhaite apposer à la Comuna me laisse perplexe. Pour moi, rien n’est vraiment terminé, rien n’est complètement happy non plus.
Je me promène dans les rues, je capture les maisons de traviole, les enfants qui jouent et je me répète qu’il ne faut jamais que j’oublie cette odeur de vie. Je parle aux petites mamies, aux petites mamans, tout le monde ici est tellement accueillant. Je me sens si bien. Les portes des maisons sont toujours ouvertes et les milles sons venant des milles enceintes me font sans cesse sourire. Les ruelles sont toutes cabossées et elles grimpent sans prévenir, ici pas d’escalier électrique, juste les cuisses. Les vues sont toutes magiques, je ne peux pas m’empêcher de m’arrêter à chaque fois. Je n’arrive pas à imaginer des hommes armés, des balles qui volent et des gosses en sang. Pas ici, pas dans un quartier aux couleurs de l’amour. Comme ça a pu ? Mais quand je regarde au-dessus de moi, je me souviens des recommandations de Simon et je sais qu’il n’est toujours pas très sécuritaire d’aller trop en haut. Je me souviens des histoires macabres que racontait le voisin de Simon. La violence est encore présente, les gangs également. Le monde des bisounours n’est pas ici. C’est d’ailleurs peut-être pour ça que la religion est omniprésente ? Quand la souffrance nous dépasse, que faire sinon croire en quelque chose qui nous dépasse ?
La musique est partout. Indispensable, sécurisante, dévorante, passionnante, enivrante.
Je traîne chez Eduardo et je le photographie. Nos moments passés ensemble se finissent toujours en shooting photo de toutes façons. Il me fait trop rire, il se prend tellement au jeu et à la fin c’est lui qui me dit comment positionner l’appareil, avec quelle lumière jouer et où se placer. On regarde des clips de Damso. Les potes arrivent, fument un joint, repartent. Il n’y a presque rien dans sa maison ; des murs, un lit, un scooter (qui va d’ailleurs d’accessoires shooting photo LOL). Il n’y a pas de portes. Il n’y a jamais de portes. Il me demande 10 fois si je suis sûre que je ne veux rien manger. Je lui demande pourquoi il ne peint pas ses murs. Il me répond qu’il n’a pas d’argent pour s’acheter de la peinture et je me sens bien bête avec mes questions à la con. Lui aussi a vécu la guerre et chez lui aussi je ressens ce mélange de force, de souffrance et de résilience. A chaque fois, je prends des leçons de vie.
Claques.
Les habitants du barrio finissent par me connaître et reconnaître et Simon me souffle dans un rire étouffé que les commères se demandent qui est cette fille qui traîne toujours chez lui. Faut dire, ici, l’intimité n’est pas au rendez-vous. Les maisons ont toutes des vis-à-vis avec les autres maisons alors on est au courant de tout, de qui couche avec qui, de qui est malade, de qui déconne. Ici, on est ensemble ou on n’est pas. Communauté, solidarité.
Lors d’un de mes passages dans la Comuna, je rencontre Corine, une française incroyable qui a vécu dans la Comuna 13 et qui a été guide également. Grâce à elle, j’en connais plus, j’en comprends plus. Elle me raconte les choses un peu moins jolies, les choses un peu plus cachées, comme le fait que la Comuna 13 est toujours gérée par les narcotrafiquants (tout comme Medellin d’ailleurs), que certains guides censés reverser les profits à des associations gardent tout dans leurs poches, que la colline-décharge qu’on aperçoit au loin recouvre des centaines de morts, que la mairie n’a jamais demandé l’avis des locaux quant à la construction de l’escalier électrique (étrange, non ?)… Mais elle reste toujours pleine d’ondes positives, elle fait partie de cette rare portion de personnes qui préférera toujours donner que recevoir. J’adore passer du temps avec elle. Elle m’emmène dans des coins secrets, me donne sourire et bonne humeur.
L’humilité, la vérité. Merci de toujours me rappeler les seules choses qui comptent.
Les heures passées devant les clips. Les rêves. Leurs rêves. Je leur souhaite de tous les voir se réaliser. Je le souhaite de tout mon cœur. Ils le méritent plus que n’importe qui.
Ici, personne ne se plaint. Ici, on avance. On se bats. On continue de survivre. On s’aime. On veut juste la paix.
Beaucoup de vénézuéliens dans le quartier. On reçoit, on partage, on se débrouille. La Comuna est une terre d’accueil, une terre d’amour. « Todos somos migrantes ». On ne se pose pas la question.
Un soir, je suis dans le studio de Simon et autour de moi, il y a 10 mecs de la Comuna qui bougent, qui enregistrent leur rap tout droit venu des tripes. Ça roule et ça rigole. Les lumières roses et bleues diffusées frénétiquement et mélangées aux fumées floues me donnent la sensation d’être dans un univers parallèle. Je suis là, au fin fond de l’ancien quartier le plus dangereux du monde, avec des mecs plus jeunes que moi mais qui en ont clairement plus vécu que moi, des mecs de la rue, des mecs d’un autre monde, d’une autre culture… Je suis là, ici, ça me semble irréel. Et pourtant, je me sens étrangement à l’aise, chez moi. Je suis si bien, entourée de ces mecs tellement respectueux, tellement forts. J’ai l’impression d’être au cœur de la vérité et de ce que je veux ressentir pour toujours : la simplicité.
La Comuna 13 m’a émue, m’a touchée d’une manière qu’il est difficile de décrire avec des mots d’humain. Quand j’ai conseillé à ma copine Léa de s’y rendre et qu’elle m’a demandé pourquoi, je me suis sentie bien bête parce que je n’avais pas la réponse. J’ai balbutié quelques mots sans sens réel. Est-ce que tout doit VRAIMENT avoir une réponse ? Peut-être pas après tout.
La Comuna 13 tu n’es ni parfaite, ni atroce et ton histoire n’est pas terminée. Tu es dans mon cœur. Tu es la vie.
Merci Simon de m’avoir introduit dans ton univers, d’avoir partagé avec moi tes moments intimes et de m’avoir fait découvrir un monde à la sensibilité unique et véritable.
Merci.

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*Le mec louche, c’était Eduardo, soit le mec le plus gentil. Comme quoi, on peut vraiment être stupides avec nos préjugés.
**Je découvrirai, quelques semaines plus tard, le superbe clip que Mouad a réalisé pour Simon & ses potes. A regarder sans plus attendre :
CLIQUEZ ICI POUR LE MEILLEUR CLIP DE FEU
Bouleversant! émouvant! impressionnant! Les qualificatifs ne suffisent pas pour décrire ce merveilleux article ponctué de photos exceptionnelles, presque irréelles !
Ce que tu fais transparaitre est saisissant d’authenticité, de justesse et de sincérité !
Submergée par des vagues d’émotions qui ont déferlé au-delà de ma lecture, j’ai été suspendue à chacun de tes mots du début à la fin de ton récit!!
Quelle expérience humaine ! Quel courage ! Quelle témérité !
Alors qu’il me semblait que tu avais touché le but de ton voyage, tu continues d’aller plus loin, encore et encore, comme si tu étais convaincue que les mystères de la vie étaient infinis..
Tu explores les zones du monde et les zones de l’être humain où personne n’ose aller !
Au-delà des préjugés, au-delà des convenances, au-delà des peurs, tu vas chercher le meilleur de ton prochain et tu en fais une véritable richesse !
Tu vois ce que peu de personnes sont capables de voir, tu entends mieux quiconque les paroles de l’autre et lorsque les mots ne suffisent plus, l’objectif de ton appareil photo nous suspend dans un merveilleux silence et nous offre la beauté du monde et le coeur des gens qui semblent sortir du cadre de la photo.
Tu reçois chaque partage comme un cadeau, tu te nourris à travers l’autre et cette richesse infinie te suffit pour grandir !
Dépouillée de tout, seule ton intuition, que tu affûtes comme une arme, te sert de garde-fou, elle t’emmène sur des sentiers parfois dangereux, souvent difficiles mais dont les sommets offrent une vue imprenable, que seuls ceux qui ont ton regard peuvent admirer.
En véritable petite guerrière, il me semble que partout où tu vas, tu t’imposes maintenant comme la reine des lieux. Alors ma chérie, quand tu me prends par la main pour me raconter tes tribulations fantasques, un peu comme par magie, je n’ai plus peur que tu voyages, je n’ai plus peur de ton voyage.
C’est un vrai cadeau que tu me fais!!
Rien que pour cela, merci merci ma chérie
Avec tout mon amour ❤️
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Un Article exceptionnel ! Merci pour ce partage poignant de vérité et d’émotions aux teintes de sincérité… une belle découverte merci encore
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