Allez, salut les mecs !

« Profite de ta soirée de départ parce que ton voyage commence maintenant » –

Ma mère.

Je suis en train d’écouter le super-génial-tropcool Podcast « Quoi de Meuf ». C’est le dernier épisode de la saison et il est diffusé par Nouvelles Ecoutes (oui, je fais leur pub parce que je suis féministe, que leurs newsletters & podcasts sont intelligents, intéressants et drôles. Et l’humour, on adore).

Comme de par hasard, ce dernier épisode aborde le voyage en solitaire au féminin. Coincidence? Je ne pense pas. Je me reconnais dans presque tout ce qui y est raconté, j’ai envie de noter toutes leurs phrases et d’en faire un livre. Rien que ça. D’ailleurs, j’ai volé leur titre. Mais il fonctionnait si bien…

Je commence mon voyage seule, ce podcast arrive donc au bon moment. J’ai un milliard de choses à dire sur le sujet mais ça fera l’objet d’un article que je nommerais certainement « voyager seule quand on est une femme ». Y’a pas à dire, les titres chics et chocs, c’est mon truc !
(bon et sinon, je suis au courant que c’est les vacances et que forcément, le thème du voyage est comme qui dirait tendance. Mais « comme même », j’y vois un signe!)

En écoutant ces jolis mots, je réalise pour de bon que je pars dans deux jours et je commence à avoir les pieds dans le vide. Mon cœur bat plus fort, ma tête est déjà ailleurs.

Enfin merde : on y est. Mon rêve, celui de toujours, celui qui m’a fait douter mais surtout avancer, se concrétise.

J’ai beaucoup écrit sur le voyage de ma vie (oui j’ai toujours un journal intime keskya) mais aujourd’hui je n’ai plus les mots pour décrire ce sentiment qui m’envahit, un sentiment je n’ai jamais ressenti auparavant. C’est si fort, tellement intense. Je ne me rends pas compte, mais un peu quand même (because je ne suis pas complètement givrée). J’y pense jour et nuit.

Je suis prête depuis si longtemps.
27 ans que c’est dans ma tête.
10 mois que je prépare le matériel, la famille, les amis, les résiliations d’abonnements, les envies, le blog, la sortie d’appart, la démission, les câlins, les mots, la musique…
Finalement, c’est comme si j’étais déjà là bas.

J’ai fait mes au revoir à Paris, la capitale de la mode, ville dans laquelle j’ai vécu pendant 4 ans. Tellement de souvenirs, de moments magiques (qui n’étaient « même plus la réalité »), d’instants si forts. Les 4 plus belles années de ma vie, sans aucun doute.

J’ai fait mes au revoir à mes amis, à ma famille. Intense et émouvant.

J’ai fait mes au revoir à la Marion d’avant, celle qui n’a pas confiance en elle, qui doute de tout et qui se pose 300 questions. Celle qui a tellement peur de l’avenir et qui est plus psychorigide qu’un nazi. Celle qui mets de côté ses rêves au nom de la sécurité et la stabilité.

Je terminerai cet article en vous embrassant et en citant Mélanie Wanga (à moins que ça ne soit Clémentine Gallot? => toujours du Podcast « Quoi de Meuf ») :

« Une femme qui voyage est une femme libre »

AMOUR SUR TOUS.